Ed Pien. Entrelacs, filets et esprits des eaux
Série 50/50 - Rencontre #7

Artiste multidisciplinaire basé à Toronto, Ed Pien est d’origine taïwanaise. Il a emmené avec lui au Canada une sensibilité aux mythologiques asiatiques, aux esprits des morts et aux monstres et fantômes du passé. Ses figures hybrides émergent d’entrelacs complexes ; des filets, schémas et constellations de toutes sortes attrapent et retiennent des personnages tantôt symboliques tantôt génériques comme dans Ancient Pine, l’œuvre qui relie les espaces du Centre culturel canadien et de l’Ambassade du Canada en France.

Regardez l’entrevue qu’il a accordée à Catherine Bédard, commissaire des expositions et directrice adjointe du Centre culturel canadien.

Un élément revient constamment dans la pratique de ce maître de l’entre-deux mondes : l’eau. L’eau de l’encre dans laquelle les figures éminemment fluides se diluent, l’eau précieuse des terres ancestrales pour lesquelles se battent les peuples autochtones, l’eau des parcs et des piscines, et celles qui isolent les îles.

Né à Taipei, Taïwan, Ed Pien a immigré au Canada avec sa famille à l’âge de onze ans. Ed Pien a beaucoup exposé, tant au niveau national qu’international, notamment au Drawing Centre de New York, au Victoria & Albert Museum de Londres, au Centre culturel canadien de Paris, à l’Art Gallery of Greater Victoria, à l’Art Gallery of Ontario, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d’art contemporain de Montréal, au Songzhuang Art Centre de Pékin et au Musée des beaux-art du Canada. Il a participé à diverses biennales : Montréal, Sydney, Moscou, Pékin et Curitiba (Brésil). Il est représenté par Pierre-François Ouellette art contemporain, Montréal, et par Birch Contemporary, Toronto.

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Dans le cadre de son 50^e anniversaire, le Centre culturel canadien a lancé une programmation de 50 rendez-vous virtuels successifs avec des artistes canadiens. A l’occasion d’un événement, d’un projet, ou pour parler d’enjeux actuels, notre commissaire nous fait entrer dans le monde de ces artistes, le temps d’un entretien tourné à distance, depuis l’atelier de l’artiste et le Centre culturel canadien à Paris. Un rendez-vous inédit d’une trentaine de minutes, dont chaque morceau contribue à un portrait « in progress » de l’art canadien dans le contexte spécifique de la relation Canada-France.