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Julie Doucet – Art Scrap Craft
Galerie Anne Barrault

Galerie Anne Barrault
30 novembre 2023 - 20 janvier 2024

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Vue de l’exposition "Art Scrap Craft" de Julie Doucet / Courtesy de l'artiste et de la galerie Anne Barrault
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Vue de l’exposition "Art Scrap Craft" de Julie Doucet / Courtesy de l'artiste et de la galerie Anne Barrault
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Vue de l’exposition "Art Scrap Craft" de Julie Doucet / Courtesy de l'artiste et de la galerie Anne Barrault
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Vue de l’exposition "Art Scrap Craft" de Julie Doucet / Courtesy de l'artiste et de la galerie Anne Barrault

Du 30 novembre 2023 au 20 janvier 2024, la galerie Anne Barrault présente la première exposition personnelle de la bédéiste québécoise Julie Doucet à Paris. Art Scrap Craft réunit pour l’occasion de nouveaux dessins et collages en dialogue avec des planches emblématiques de l’artiste, et des films d’animation. 

Les dessins et les textes de Julie Doucet prolifèrent, la plupart du temps ensemble, sur le papier et au-delà. À l’origine, ils sont apparus sur des feuilles ordinaires, photocopiées, pliées, massicotées, agrafées, puis distribuées comme ça, tout simplement. Rapidement, ils ont été publiés, puis ils ont eu envie de devenir autres. Par exemple, ils ont surgi de découpages et de collages, pour se faire poésie. C’est leur histoire : des premiers fanzines – les désormais cultes Dirty Plotte – à la fin des années 1980, jusqu’à cette première exposition personnelle à Paris en 2023.

Une histoire qui passe aussi par le grand prix de la ville d’Angoulême en 2022 reçu vingt ans après s’être retirée du monde de la BD. Car les dessins et les textes de Julie Doucet ont à voir avec les réponses données par Linda Nochlin dans son article « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? ». Quand elle a commencé à travailler, les milieux artistiques étaient si masculins que les rares femmes présentes n’osaient même pas se dire féministes. Il fallait trouver des stratégies. Parler de sexe et de tampax en était une. La journaliste américaine Ann Elizabeth Moore, dans la préface du gros recueil Maxiplotte, qualifie ce parti pris de « Féminisme Fuck You, Fuck Me » – un féminisme post-punk qui n’hésita pas à se salir les mains. 

Aujourd’hui, dans l’espace blanc de la galerie, sous la forme d’un roman-photo, d’un roman en leporello, de nouveaux collages, parfois mis en sons comme dans ses vidéos, les dessins et les textes de Julie Doucet respirent. Toute une philosophie, à la fois personnelle et inclusive, en ressort, comme à travers leurs pointillés.

Commissariat : Vanessa Morisset
Plus d’infos.

Avec le soutien du Centre culturel canadien.

Lieu

Galerie Anne Barrault
51 Rue des Archives, Paris

Itinéraire
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