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«Les quatre morts de Marie» de Carole Fréchette

04 avril 2007 - 21 avril 2007

Les 4 morts de marie
Les 4 morts de marie
Carole Fréchette
Carole Fréchette

Mise en scène : François Ha Van – Scénographie : Maïa Malliarakis, Margot Derouche – Musique : Nicolas Teuscher.

Avec Céline Jorrion, Julie Quesnay, Rafaël Reves, Sylvain Savard et Guillaume Tagnati ou Fabrice Leroux.

Du mercreci au samedi à 20h30, le dimanche à 17h.

Théâtre de l’Opprimé, 80 rue Charolais, Paris 12. Metro Montgallet ou Dugommier. Location : 01 43 40 44 44. Relache exceptionnelle le 20 avril.


Lettre à Marie,

Qui êtes vous Marie ? Qui êtes vous Mary Simpson ? De quel univers venez vous ? D’un cerveau ? D’une mémoire, d’un rêve, d’un songe, D’une autre rive ?

Qui ne peut pas vous aimer Marie, vous qui nous infligez cette terrible phrase : « Moi, Mary Simpson, je mourrai jamais… », et pourtant…

Vous criez, vous courez, vous pleurez, vous embrassez, vous sauvez, vous espérez. Est-ce que vous méritez cette terrible sentence que vous assène votre mère et est-ce à vous d’entreprendre le sauvetage de votre père ?

Oui, c’est ça la vie Marie. La vie passe, et quelques illusions aussi, mais pas toutes. Posons-nous la question Marie. Votre chemin qui se termine sur votre barque, dans un extrême sentiment de solitude, était-il inscrit comme cela ? Attention Marie, parfois vous rêvez, parfois vous ne rêvez pas. Où est la limite ? Nous ne savons pas trop… De l’amour, il y en a, il y en a sur votre chemin. Est-ce que vous l’avez attrapé ? Et surtout est-ce que tous ces  êtres vous ont aimée, vous, Marie ? Est-ce que votre mère ne vous a pas mis en garde ?  ttention aux rencontres, attention au destin, attention à être la Mary Simpson de sa vie

Vous savez, Marie, le théâtre nous permet de rire si fort et aussi de pleurer en vous observant sous sa lumière. Y a-t-il une petite fille plus attachante que vous ? L’espoir, le formidable appétit de vie que vous avez, qu’en avez-vous fait ?

Tout cela ne peut pas finir dans une barque ou un camion, Marie. Retrouvez les clés, et sauvez vous, ceci n’est qu’un rêve, Marie…

François Ha Van