Mardi du cinéma

La projection sera suivi par un débat avec Isabelle Darmengeat (réalisatrice) et l’équipe du film “Amants des hommes“.

web site : http://www.uninvited-festival.com/prod/rubrique.php3?id_rubrique=9

“Scrubbing” de Emilie Aussel / Autriche / 8′ / Production Peter Janecek / fiction

Un homme dont le métier est de nettoyer la gare crée des histoires d’amour et d’amitié spontanées avec les gens qui passent. Mais est-ce suffisant pour briser la solitude et la marginalité du seul être stable dans le flux des voyageurs ?

“Pour le meilleur et pour le pire” de Patrick Parenteau / Québec, Canada / VO française / 24′ / Les Films du désert blanc / fiction

Mustafa, un immigrant d’origine syrienne, recherche désespérément une femme pour régler ses problèmes de papier. Il est prêt à tout pour arriver à ses fins.

“Amants des hommes” de Isabelle Darmengeat / france / français, ST anglais / 26′ / documentaire (en présence de la réalisatrice)

Durant le régime nazi, pour faits d’homosexualité, 100000 hommes furent arrêtés, 15000 furent déportés, dont 210 Français. Depuis l’abolition de la pénalisation de l’homosexualité, un seul déporté homosexuel français a osé témoigner d’une déportation qui peine encore à être reconnue.

En alternant des lectures d’extraits de l’autobiographie de Pierre Seel : ”Moi Pierre Seel, déporté homosexuel” et des entretiens avec des militants homosexuels, Amants des hommes tente de faire vivre une histoire oubliée, de lier le passé au présent, l’homophobie d’hier à celle d’aujourd’hui.

Isabelle Darmengeat : Après un baccalauréat littéraire, elle suit un cursus Arts du spectacle mention études cinématographiques à l’université de Poitiers et elle intègre 2003 le DESS réalisation documentaire de Poitiers.

Elle met à profit ce DESS pour réaliser un projet qui lui tient à cœur depuis de nombreuses années : un documentaire sur la déportation homosexuelle durant l’occupation nazie : Amants des hommes, qui est depuis sélectionné dans de nombreux festivals.

Elle vit et travaille désormais à Paris, et prépare un nouveau projet de documentaire porté par le collectif « La famille digitale »