Magouille d’une esthétique. René Depestre et le vodou

Rencontre autour de l’œuvre de René Depestre à l’occasion de la parution de l’essai de Bernard Delpêche paru aux Éditions Caractères/Nicole Gdalia.

Croyance ou métaphore ? Allégorie ou moteur secret de l’œuvre ? Quel rôle joue réellement le vodou, cette religion africaine transplantée dans le « Nouveau Monde », dans l’œuvre si classique et si surprenante du grand écrivain en français qu’est René Depestre ?

La question méritait d’être posée. Bernard Delpêche y répond avec érudition, finesse et précision. Il étaye son propos de nombreuses citations, notamment extraites d'”Arc en ciel pour un Occident chrétien“, l’un de ces livres inépuisables que seuls les libraires peuvent dire épuisé.

Le surtitre volontairement provocateur de l’essai de Bernard Delpêche « magouille d’une esthétique » a immédiatement suscité des réactions : un louangeur, plutôt que critique d’art, Marc Albert-Levin, sans même connaître le sens que donne Delpêche au terme de magouille dans le contexte haïtien, a désiré accrocher à son étude une postface, comme une mouche à la queue d’un cheval au galop. Ajoutons à cela l’heureuse coïncidence de plusieurs parutions de nouveaux textes de René Depestre et d’un film de Patrick Cazals « René Depestre, chronique d’un animal marin ».

Participeront à cette rencontre autour de René Depestre, l’auteur Bernard Delpêche (professeur à l’Université Acadia), le poète québécois Jacques Rancourt, Bruno Doucey, écrivain, Marc Albert-Levin, et Patrick Cazals, cinéaste, Nicole Gdalia, écrivain-éditeur.

Le débat sera suivi de la projection du film de Patrick Casals “René Depestre : Chronique d’un animal marin” en présence du cinéaste.

Réservations : 01 44 43 22 94 (messagerie vocale)

ou sophie-isabelle.dufour@international.gc.ca